Une aberration financière au détriment des Français

Paris, le 25 avril 2024 – Dans le cadre de la dérive financière alarmante du déploiement des éoliennes terrestres en France, le Groupe des Scientifiques et Citoyens pour l’Électricité (G.S.C.E.)*, dans un document intitulé « Eoliennes terrestres où va l’argent », met en lumière les pratiques préoccupantes qui favorisent les intérêts financiers au détriment de l’intérêt général.

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Un mix électrique déjà décarboné à 93%

Dans une atmosphère de fédéralisme européen discret, l’électricité est devenue l’une des nombreuses souverainetés sacrifiées au profit des directives européennes d’accélération des énergies renouvelables non pilotables. Pourtant en France, avec un mix électrique déjà décarboné à 93%, il est légitime de se demander si une décarbonation supplémentaire est nécessaire.

Sous le prétexte de diversifier les sources énergétiques, les éoliennes terrestres sont vantées, mais leur déploiement s’ajoute simplement aux moyens existants sans les remplacer ni en éliminer aucun. Cette situation est inacceptable.

La France en un eldorado financier

La transition énergétique, importée d’Allemagne et imposée par l’Europe, a favorisé la création d’un écosystème financier supranational en France, se moquant des enjeux climatiques et favorisant la course à l’argent.

Le système économique français, conforme au marché européen de l’électricité, octroie des privilèges choquants aux producteurs d’énergies renouvelables, comme une priorité de vente garantie quel que soit le besoin du marché et un tarif d’achat fixe sur le long terme.

Cette situation a transformé la France en un eldorado financier pour des centaines d’acteurs, où la création de sites éoliens terrestres est devenue le moteur d’une industrie profitable, au détriment des citoyens et de l’environnement.

Une transparence difficile

Les SPV (Special Purpose Vehicle) sont utilisés pour encapsuler les engagements environnementaux à long terme, agissant comme des fusibles en cas de problèmes, et n’emploient jamais de personnel.

Au 31 décembre 2023, plus de 99% des sites éoliens terrestres ont crééer un paysage énergétique où les microentreprises dominent, masquant leurs résultats financiers et rendant la transparence difficile.

30 milliards d’euros ont été empochés

La Commission de Régulation de l’Énergie (C.R.E.) joue un rôle inflationniste inquiétant en fixant des prix de vente indexés sur l’inflation, ce qui profite aux producteurs au détriment des consommateurs. La récente alerte de la Cour des Comptes sur l’effet d’aubaine du bouclier tarifaire souligne cette problématique.

Déjà, 30 milliards d’euros ont été empochés par les producteurs d’énergies renouvelables intermittentes, selon la Cour des Comptes.

Face à cette totale impuissance du pouvoir politique et à l’influence du lobby des énergies renouvelables, le G.S.C.E. appelle à une révision urgente de la politique énergétique française pour protéger les intérêts des Français.

Télécharger le rapport

https://fedeol.fr/index.php?option=com_acym&ctrl=fronturl&task=click&urlid=11&userid=180579&mailid=194

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