Le coût des renouvelables en France
Une politique coûteuse et inefficace qui pèse sur le pouvoir d’achat des ménages
Depuis 2008, la France a fortement augmenté sa production d’électricité éolienne et solaire. Cette politique a été menée de manière proactive et volontaire, malgré le fait que la demande d’électricité n’a pas augmenté.
Rémy Prud’homme, Professeur émérite à l’Université de Paris XII (1), dans une étude scientifique et économique (2) , révèle que cette transition vers les énergies renouvelables a engendré des coûts énormes pour l’économie française. Les prix de l’électricité ont considérablement augmenté, en grande partie à cause de cette politique. Les coûts supplémentaires se chiffrent en centaines de milliards d’euros, une somme qui aurait pu être évitée si le système de production d’électricité de 2008 avait été maintenu.
Cette politique, a entraîné des dépenses massives et une forte hausse des prix de l’électricité, tout en étant inutile pour répondre à la demande électrique du pays.
Cette catastrophe économique a également un impact direct sur le pouvoir d’achat des ménages français, qui subissent de plein fouet cette augmentation des coûts énergétiques.
Les estimations futures suggèrent que les coûts pourraient continuer à exploser, mettant en lumière une gestion coûteuse et inefficace de la transition énergétique en France.
Jean-Louis Butré
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1)Rémy Prud’homme est un expert reconnu en économie, actuellement Professeur émérite à l’Université de Paris XII. Il a suivi des études prestigieuses à HEC, Harvard, et l’Université de Paris, où il a obtenu un doctorat et passé l’agrégation en science économique. Il a enseigné dans diverses institutions, notamment l’Université de Paris XII, le MIT et l’École Nationale des Ponts et Chaussées. Sa carrière académique exceptionnelle et son expertise en économie et en urbanisme font de lui une figure respectée et influente dans son domaine.Il est actuellement Professeur émérite à l’Université Paris XII, continuant d’apporter son expertise en économie et en urbanisme.
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